Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

CHAPITRE 19 - LA POLITIQUE EXTERIEURE DE LA FRANCE

22 Août 2017 , Rédigé par Laurent Boscher Publié dans #2. CHAPITRES

CHAPITRE 19 - LA POLITIQUE EXTERIEURE DE LA FRANCE
Introduction : « La France dans le monde entre 1945 et 1958 »

La France, en l’espace de deux guerres mondiales, est passée du statut de « grande puissance » à celui de « puissance moyenne ». Vaincue en juin 1940, inféodée à l’Allemagne nazie à partir du mois d’octobre suivant, elle n’est pas même invitée aux conférences internationales de Yalta (février) et de Potsdam (juillet) en 1945. Bien plus : en 1954, l’armée française, qui passait voilà peu encore pour la meilleure armée du monde, capitule devant l’ennemi indochinois et tergiverse devant l’ennemi algérien, tandis que, en 1956, à la suite des pressions exercées par les Etats-Unis et par l’URSS, elle ne se reconnaît d’autre choix que celui de renoncer à intervenir en égypte, contre Nasser, dans le cadre de la « crise du canal de Suez ». Enfin, il faut souligner que la France, en acceptant le « plan Marshall » (1947), en acceptant d’intégrer l’OTAN (1949), accepte aussi de se placer sous la tutelle des Etats-Unis qui, avec l’ONU, s’autorisent à condamner sa politique coloniale. La France, privée d’une partie de sa liberté, depuis qu’elle s’est rangée derrière les Etats-Unis, doit donc renoncer aussi à une partie de sa puissance, depuis qu’elle s’est laissée convaincre par le caractère inéluctable de la décolonisation.

Dès 1945, cependant, la France, consciente du déclin de son influence dans le monde, déploie de nombreux efforts pour recouvrer sa grandeur passée. Le général de Gaulle, en particulier, s’est toujours attaché à ce que la France soit présente dans la lutte finale contre l’Allemagne nazie, ce qui a beaucoup compté par la suite. C’est, en effet, pour cette raison que la France reçoit, en même temps qu’un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU (1945), un droit de veto, décisif pour peser de tout son poids dans les relations internationales. C’est aussi, pour cette raison, que, en 1945, la France obtient une zone d’occupation en Allemagne, pays envers lequel elle s’était pourtant engagée à « collaborer ».

Aussi, en 1958, lorsque le général de Gaulle accède au pouvoir, la France, affaiblie, mais pas vaincue, demeure, aux yeux de tous, et surtout aux yeux des Français, une puissance avec laquelle le monde doit encore compter : non seulement sur le plan diplomatique et militaire ; mais, également, sur le plan économique et culturel.

I - LA POLITIQUE DIPLOMATIQUE ET MILITAIRE

Depuis 1958 et l’avènement de la Ve République, la politique extérieure de la France, inspirée par le général de Gaulle d’abord, et reprise par ses successeurs ensuite, s’est orientée dans deux directions : en premier lieu, en direction de la scène internationale ; en second lieu, en direction de la scène européenne.

A - La politique internationale

La politique internationale menée par la France depuis 1958 est marquée par une triple volonté : volonté de « grandeur nationale », d’une part ; volonté d’indépendance vis-à-vis des Etats-Unis, d’autre part ; et volonté de collaboration avec les anciennes colonies, enfin.

1 - Une volonté de « grandeur nationale »

Le général de Gaulle, au nom d’« une certaine idée de la France », s’efforce d’affirmer sa puissance dans le monde. Sa grandeur, pense-t-il, passe par son indépendance. Aussi, pour assurer l’indépendance nationale, il dote le pays de l’arme nucléaire : la première bombe atomique - une bombe A - explose sur la base saharienne de Reggane (Algérie) le 13 février 1960, suivie de l’explosion de la bombe H à Mururoa (Polynésie) en août 1968, et du lancement du sous-marin nucléaire Le Redoutable en 1971.

Depuis 1969, et le départ du général de Gaulle, la volonté de promouvoir la « grandeur nationale », notamment au moyen de la dissuasion nucléaire, demeure un fondement de la diplomatie française. C’est ainsi que, de juin 1995 à janvier 1996, le président Jacques Chirac a repris les essais nucléaires en Polynésie, au prix, d’ailleurs, de l’expression d’un mécontentement international, particulièrement fort dans la zone Pacifique.

2 - Une volonté d’indépendance vis-à-vis des Etats-Unis

Le général de Gaulle, indisposé par l’atlantisme de la IVe République, soucieux de faire recouvrer à la France sa grandeur passée, s’efforce de dégager le pays de la tutelle américaine : en premier lieu, en critiquant ouvertement les Etats-Unis lors de la guerre du Vietnam (1966, discours de Phnom Penh) ; en second lieu, en quittant l’OTAN, placé sous commandement américain (1966) ; en troisième lieu, en se rapprochant de l’URSS (1960), de la Chine (1964) et des démocraties populaires (1967-1968) ; en quatrième et dernier lieu, enfin, en s’écriant « Vive le Québec libre ! », à Montréal, lors d’un discours dénonçant l’emprise anglo-saxonne sur le Canada (1967).

Depuis 1969, et le départ du général de Gaulle, la volonté d’indépendance vis-à-vis des Etats-Unis demeure un pilier de la politique étrangère française. Régulièrement, les différents gouvernements français, de gauche autant que de droite, se démarquent de la politique menée par Washington. Ainsi, en 1985, François Mitterrand (gauche) condamne l’initiative de défense stratégique (IDS) lancée par le président Reagan. De même, en 2003, Jacques Chirac (droite) mène l’opposition contre les Etats-Unis, lors de la guerre en Irak.

3 - Une volonté de coopération avec les anciennes colonies

La France, sous de Gaulle, puis sous ses successeurs, a toujours voulu conserver des liens privilégiés avec ses anciennes colonies. Le ministère de la Coopération, d’ailleurs, supprimé en 1999 seulement, et rattaché au ministère des Affaires étrangères depuis, était chargé de maintenir de tels liens entre la France et ses anciennes colonies, devenues des Etats indépendants.

Pendant la Guerre froide, en particulier, l’Afrique reste une « chasse gardée », un « pré carré » de la France. Celle-ci, alors présentée comme le « gendarme de l’Afrique », y envoie ses coopérants, son aide au développement et parfois ses troupes, sans se soucier du caractère souvent dictatorial des régimes qu’elle soutient. En retour, les Etats africains appuient la France à l’ONU et lui offrent des bases militaires.

La fin de la Guerre froide, cependant, change quelque peu la donne. La France ferme plusieurs de ses bases militaires, parce que l’Afrique joue désormais un rôle stratégique moindre et parce que l’élargissement de l’Union européenne vers l’Est concentre désormais l’attention. La France, du reste, cherche dorénavant à aider les Etats africains à organiser eux-mêmes des forces de maintien de la paix. Ainsi, depuis 1990, Paris entend conditionner son aide au progrès de la démocratie, tandis que, depuis 1991, la France, dont l’action est parfois jugée néocolonialiste, s’est engagée à ne plus intervenir dans les affaires intérieures de ses anciennes colonies.

La France, toutefois, grâce à ses DOM-COM, qualifiés par certains de « confettis de l’Empire », est restée présente dans le monde entier. L’armée française a ainsi des points d’appui dans les Caraïbes, l’océan Indien et l’océan Pacifique. La Guyane, grâce à sa position équatoriale propice au lancement des satellites, abrite le centre spatial européen de Kourou. Tous ces territoires, souvent insulaires, permettent à la France de disposer d’une zone économique exclusive (ZEE) de plus de 10 millions de km², ce qui la place au 2e rang mondial derrière les Etats-Unis.

B - La politique européenne

C’est la France qui, en 1950, par l’intermédiaire de Jean Monnet et de Robert Schuman, est à l’origine de la construction européenne. Au lendemain du second conflit mondial, en effet, et alors que la Guerre froide commence à glacer les relations internationales, la volonté d’unir les Etats européens apparaît de plus en plus nécessaire pour conjurer une double menace : en premier lieu, la menace d’une Troisième Guerre mondiale, improbable si les nations européennes sont liées entre elles ; en second lieu, la menace d’une agression de l’URSS, improbable également si l’Europe de l’Ouest est unie face à l’Europe de l’Est. C’est l’existence de cette double menace, à la fois militaire et politique, qui permet la naissance puis le développement de la construction européenne au fil des années : d’abord, en 1951, sous le nom de CECA ; ensuite, en 1957, sous le nom de CEE ; enfin, en 1992, sous le nom d’UE.

De Gaulle, arrivé au pouvoir en 1958, accepte la CEE. Pour lui, en effet, l’Europe, à l’heure de la décolonisation et de la Guerre froide, est une alternative à l’Empire colonial et à la toute-puissance des deux Grands. Il se montre même favorable au rapprochement franco-allemand, le « couple moteur de l’Europe », selon une formule consacrée. Ainsi, le 23 janvier 1963, le président français Charles de Gaulle et le chancelier allemand Konrad Adenauer signent le traité de l’élysée, qui prévoit des rencontres pluriannuelles entre chefs d’Etat et de gouvernement. Depuis cette date, les couples franco-allemands successifs ont pleinement confirmé cette politique : aussi bien François Mitterrand (gauche) et Helmut Kohl (droite) durant les années 1980, que Jacques Chirac (droite) et Gerhard Schröder (gauche) au cours des années 2000.

Au-delà du rapprochement franco-allemand, d’ailleurs, tous les présidents de la République française, de droite aussi bien que de gauche, suivent la même politique européenne, parce que tous conçoivent l’Europe comme le seul moyen pour la France de conserver son rôle mondial.

II - LA POLITIQUE ECONOMIQUE ET CULTURELLE

La politique diplomatique et militaire menée par la France, depuis 1958, ne suffit pas à garantir son rayonnement international, en particulier depuis qu’elle a été reléguée au rang de puissance moyenne. Il lui faut donc, également, briller sur le plan économique et culturel, seul moyen, pour elle, de tenir son rang, à l’échelle mondiale.

A - La politique économique

Jusqu’en 1958, l’économie française passait pour une économie protégée, protectionniste, qui pratiquait des tarifs douaniers élevés et qui privilégiait les échanges commerciaux avec ses colonies. Depuis cette époque, le traité de Rome (1957) a fait tomber les barrières douanières au sein de la CEE, tandis que les anciennes colonies ont accédé à leur indépendance. L’économie française s’est donc ouverte au monde, et en particulier à l’Europe, devenue son partenaire privilégiée depuis les années 1960.

Aujourd’hui, la France, 5e PIB mondial, membre du G8, est bien intégrée dans l’espace économique mondial : 5e puissance exportatrice, ses exportations représentent 21 % de son PIB et sa balance commerciale est excédentaire. Elle est le 2e pays exportateur de produits agricoles et la 1re destination touristique du monde.

La France investit aussi beaucoup à l’étranger : 16.000 entreprises (2,6 millions de salariés) dans le monde sont contrôlées par des capitaux français, d’abord dans l’Union européenne. De même, plus de 10.000 entreprises implantées en France sont financées par des investisseurs étrangers, principalement dans des secteurs « porteurs » comme les télécommunications ou l’électronique.

Cependant, à l’échelle mondiale, l’économie française est devancée par d’autres Etats plus puissants, comme les Etats-Unis, la Chine, le Japon et l’Allemagne.

B - La politique culturelle

La France, pour faire entendre sa voix sur la scène internationale, mise de plus en plus, depuis 1958 et la décolonisation, sur son influence culturelle, dans le cadre de ce que l’on appelle la francophonie, un réseau de pays francophones, avec lesquels des relations diplomatiques privilégiées sont tissées, via la langue commune, le français.

Le français, aujourd’hui, est parlé par 200 millions de personnes dans le monde, ce qui le place loin derrière le chinois (1 milliard de locuteurs) dans la hiérarchie quantitative des langues. Mais le français est avec l’anglais la seule véritable langue internationale. C’est la langue étrangère la plus enseignée dans le monde après l’anglais. C’est une langue officielle pour des organisations internationales comme l’ONU ou le CIO (Comité internationale olympique).

Ce rayonnement s’explique par le passé prestigieux de la France. Le français était la langue des élites européennes aux XVIIe et XVIIIe siècles. La Révolution française de 1789 en a fait la langue du progrès et de la liberté. La colonisation, enfin, a également contribué à la diffusion du français, en Amérique et en Océanie d’abord, en Afrique et en Asie ensuite. Le déclin de la France, à partir de 1918, s’est traduit par un recul du français, peu à peu supplanté par l’anglo-américain, du fait de l’hégémonie des Etats-Unis.

La France, qui dispose d’une longue tradition d’intervention dans le domaine culturel, n’a pas tardé à réagir. Rapidement, elle s’est attachée à promouvoir le français hors de France. Ou bien par l’entremise de l’enseignement, et en particulier des Alliances françaises. Ou bien par l’entremise des médias à vocation internationale, comme : l’AFP (Agence France Presse), qui diffuse des informations en français grâce à des correspondants dans 165 pays ; RFI (Radio France Internationale), qui diffuse dans le monde entier des émissions en français ; TV5 Monde, qui est une chaîne francophone par satellite, créée par les télévisions française, belge, suisse et canadienne ; et, enfin, France 24, surnommée « la CNN française », parce que, depuis 2006, année de sa création, elle est la première chaîne française d’information internationale en continu, à la fois diffusée en français, en anglais et en arabe, afin d’apporter un regard et une sensibilité française sur l’actualité mondiale.

Enfin, la France défend, partout dans le monde, les œuvres artistiques produites en français. Ainsi s’explique que l’industrie du cinéma se porte mieux en France que nulle part ailleurs en Europe. C’est ce que l’on appelle l’exception culturelle française.

Conclusion : « La France, puissance moyenne ? »

La France, de toutes les démocraties des pays développés, est certainement celle qui est la plus tourmentée par la hantise du déclin. Dans les années 1970, le président Valéry Giscard d’Estaing fait l’objet de vives critiques pour avoir qualifié la France de « puissance moyenne », ce qu’elle est pourtant, surtout si on la compare aux deux « supergrands » de la Guerre froide ou à l’hyperpuissance américaine d’aujourd’hui.

Néanmoins, avec 0,5 % de la superficie des terres émergées et moins de 1 % de la population mondiale, la France exerce une influence supérieure à son poids réel. Son poids réel, en effet, se renforce à mesure que la France joue le jeu des organisations internationales. Puissance exemplaire à l’ONU, elle paie régulièrement sa cotisation et fournit le plus gros contingent de casques bleus. Puissance exemplaire du G8, elle annule la dette des Pays les moins avancés (PMA) en 1992 et aide plus que les autres nations riches les Pays émergents (PE). Puissance exemplaire de l’UE, enfin, elle s’efforce de faire prévaloir le respect du droit sur la scène européenne et se trouve souvent à l’origine des tribunaux internationaux destinés à juger les criminels de guerre.

 

VOCABULAIRE

 

Alliances françaises : depuis 1883, ces associations privées, installées dans de nombreux pays, enseignent la langue et la civilisation françaises. Le réseau des Alliances françaises, présent dans 138 Etats, est subventionné par le ministère des Affaires étrangères et le ministère de l’éducation nationale.

Atlantisme : politique internationale consistant à s’aligner systématiquement sur la position des Etats-Unis.

CECA (Communauté économique du charbon et de l’acier) : collaboration industrielle réunissant 6 pays.

CEE (Communauté économique européenne) : collaboration économique réunissant entre 6 et 12 pays.

Coopération : politique de partenariat privilégié entre la France et l’Afrique noire. La coopération prend diverses formes. Coopération financière : avec la création en 1945 de la « zone franc » et du franc CFA (communauté financière africaine) dans 14 pays africains. Coopération militaire : elle permet aux officiers africains de se former en France. Coopération culturelle : elle permet aux Africains de venir étudier en France.

Dissuasion nucléaire : stratégie visant à dissuader un Etat hostile d’attaquer en le menaçant de représailles nucléaires.

Exception culturelle : désigne la politique culturelle menée par la France pour protéger son cinéma et sa musique, et plus largement la diversité culturelle européenne, selon laquelle les produits culturels, qui ne sont pas des marchandises comme les autres, devraient continuer à échapper aux règles du libre-échange et bénéficier d’aides, de protection, notamment face à la concurrence américaine.

Francophonie : pays dans lesquels le français est la langue maternelle et officielle ou langue officielle et d’enseignement. Ce terme désigne aussi une politique de promotion de la culture française dans le monde.

G8 : groupe des pays les plus riches de la planète, fondé en 1975 sous le nom de G6 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie). Le G6 est devenu le G7 (Canada) en 1976 et le G8 (Russie) en 1998, après l’effondrement de l’URSS.

Indépendance nationale : politique visant à assurer à un pays les moyens de mener sa propre politique, d’imposer sa volonté, afin de ne pas dépendre d’un autre Etat plus puissant.

Langue internationale : langue qui, pour des raisons historiques, est parlée sur tous les continents et sert de vecteur à des cultures différentes.

Néocolonialisme : désigne la poursuite d’une politique de domination (politique, économique, culturelle) après l’indépendance et se traduit par l’ingérence de l’ancienne métropole dans les affaires de ses anciennes colonies.

Politique de grandeur : politique menée par le général de Gaulle entre 1958 et 1969 pour restaurer le « rang » de la France, lui redonner une place de puissance mondiale.

Pré carré : expression employée pour désigner les rapports privilégiés entretenus par la France avec ses anciennes colonies africaines dans le cadre de la coopération.

Protectionnisme : politique visant à protéger le marché intérieur de la concurrence étrangère en élevant des barrières douanières.

UE (Union européenne) : collaboration politique réunissant 27 pays, depuis 2007.

Zone économique exclusive : zone s’étendant jusqu’à 200 milles des côtes (370 km), sur laquelle l’Etat riverain a le monopole de l’exploitation économique.

 

CHRONOLOGIE

 

1960

13 février : explosion à Reggane en Algérie de la bombe A française.

23 mars : visite de Khrouchtchev en France.

 

1963

23 janvier : signature du traité de l’élysée entre de Gaulle et Adenauer.

 

1964

27 janvier : reconnaissance officielle par la France de l’existence de la République populaire de Chine.

 

1966

7 mars : la France quitte l’OTAN.

20 juin : voyage de De Gaulle en URSS.

1er septembre : discours de Phnom Penh.

 

1967

24 juillet : discours du général de Gaulle à Montréal au cours duquel il s’exclame « vive le Québec libre ! ».

6 septembre : voyage de De Gaulle en Pologne.

 

1968

14 mai : voyage de De Gaulle en Roumanie.

24 août : explosion à Mururoa en Polynésie de la bombe H française.

 

1971

1er décembre : lancement du sous-marin nucléaire Le Redoutable.

 

1990

Engagement de la France à aider ses anciennes colonies africaines sous la condition que le régime soit démocratique.

 

1991

Engagement de la France à ne plus s’immiscer dans les affaires intérieures de ses anciennes colonies africaines.

 

1992

Annulation par la France de la dette des Pays les moins avancés (PMA).

 

2003

28 mars : remplacement des DOM-TOM par les DOM-COM.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
I
Attention, en 1966, le France ne quitte que de le commandement intégré de l'OTAN et non l'organisation elle-même ! La nuance est importante.
Répondre
L
Très juste ! Merci pour cette précision